la politique de santé aux USA

Le Président OBAMA essaie aux USA de transcrire dans les faits ses promesses en matière de couverture « santé » de ses compatriotes. Cela provoque une levée de boucliers non seulement dans le camp républicain mais aussi dans une partie du camp démocrate. OBAMA se fait traiter de « socialiste », une injure aux USA ! Je croise les doigts pour qu’il ne subisse pas le sort de JFK Kennedy ; quand je vois la campagne de dénigrement et les caricatures du Président déguisé en « Joker », cela ne m’inspire rien de bon. Pourquoi opposer la vitalité d’une population entreprenante, comptable de ses succès comme de ses échecs et l’assistanat de gens frileux, tributaires du téton généreux de la Sécurité Sociale ? Un « méta-point de vue », pour employer une expression très juste de Jean-Marie, ne serait-il pas préférable ?. Les Américains sont capables du cynisme le plus méprisable comme de la générosité la plus sincère. Ce serait trop facile de les incriminer globalement. Le protestantisme mâtiné de judaïsme, - celui glorifie la recherche du profit, de la réalisation matérielle…-, est-il une « valeur » culturelle universelle? Pas du tout. Et pourtant, ce « modèle » a colonisé toute la planète ! La soif de conquête, de pouvoir…sont des pulsions primaires qui sont en chacun d’entre nous. La fraternité, la solidarité…sont des valeurs « secondaires » au sens où il faut du temps et de la conscience pour les découvrir. Et les révoltes légitimes, instituantes, conduisent quelquefois à un « institué socialiste » où les faibles (qui ne sont pas forcément respectables… !) prennent démocratiquement le pouvoir. Nietzsche a brocardé ces faibles…mais a pourfendu aussi les nationalistes obtus, les adorateurs du progrès, de la technique. C’est notre destin d’homme d’osciller continuellement entre institué et instituant, entre vitalité et repli frileux, .... OBAMA accompagne le balancier du côté de la solidarité. Mais il n’y aura jamais d’arrêt, de position stable…