dimanche 16 août 2009

Pour garder le sourire en groupe

Règles de dynamique des groupes pour un fonctionnement harmonieux des équipes de travail

1. La Courtoisie (deux personnes qui se fâchent ne produisent rien d'autres que deux émotions). Sans intimidation (hausser le ton, crier, couper la parole, quitter la table des négociations,…), on doit respecter la susceptibilité de chacun. Il est en effet nécessaire de préciser que la communication est complexe et que prendre la parole n'est que de l'expression qui n'est pas en soi structurée.
2. L'Argumentation : Dire une chose certes mais l'étayer sur des arguments probants; à défaut de vérité, qu'ils soient au moins valides.
3. Contre-proposition : Si je ne suis pas d'accord avec un autre projet (en plus de la courtoisie et des arguments), je dois aussi m'impliquer et proposer un projet de remplacement plutôt que de rester évaluateur.
4. Pas de critique ad hominem : Eviter les jugements de valeur et les projections du genre "moi à ta place".
5. Démocratie appliquée : Lors d'une décision commune, tous doivent participer. Imaginons une équipe d'intervention de 5 membres où une personne fait une proposition et une autre l'exact contraire, il ne peut être question qu'un seul acteur décide pour 5 et tous doivent se prononcer.
6. Pas de sacrifice : On ne doit pas se forcer ou s'épuiser et notre bien-être est aussi important que nos projets. Si nous faisons une chose par devoir, il n'y aura plus de la solidarité mais de l'obscurantisme.
7. Respecter sa parole : ses engagements vis-à-vis du temps des autres, des rendez-vous, des tâches,…On commence un projet à l'heure dite et on le finit égalemenet à l'heure. Le timing est une notion occidentale mais aussi une valeur (la précision et le respect de l'autre qui nous attend).
8. Réseau maillé : En organisation du travail moderne, le système le plus performant est le réseau maillé. Comme un paquet de cordes où tous les noeuds sont des intervenants interchangeables, ce que l'un sait faire l'autre le peut aussi, ce qui donne l'opportunité de se remplacer.
9. Agir notre spécificité : Nous pouvons apporter à l'équipe nos spécificités : ceux qui font les comptes, ceux qui parlent les langues vernaculaires, ceux qui gagnent de l'argent, ceux qui rédigent des rapports ou alimentent le blog. Il est donc conseillé à chacun de s'impliquer et d'en faire état lors de réunion.
10. L'animateur : en début de réunion pointera les présents à l'heure, les excusés, les absents ainsi que pendant la réunion ceux qui doivent partir car ils ont mieux à faire ailleurs. Les réunions ne doivent pas être trop longues pour ne pas lasser (2 h), l'animateur demandera pour chacune un secrétaire rapporteur qui dactylographiera son rapport pour chacun. L'animateur sera directif sur la forme (ne pas se couper la parole par exemple) et permissif sur le fond (créativité), il reformulera les idées émises de façon à ce que le secrétaire ait le temps de noter et pour ne pas se perdre en redondance. Pendant la réunion, il veuillera que l'on ne s'écarte pas de l'ordre du jour, il reformulera des propositions trop touffues et fera taire les plus bavards pour donner la parole aux plus silencieux. L'animateur termine la réunion sur des prises de position avec des responsabilités (qui fait quoi ?) et des projets d'action concrets en accord avec les objectifs de l'asbl.
11. Elucidation : Avant de débuter la réunion suivante, l'animateur demandera une évaluation détaillée et de la précédente et des engagements de chacun et ces informations seront actées au cahier des rapports. Evaluer, c'est vérifier si oui ou non une proposition est atteinte et non critiquer une personne par des jugements affectifs. Elucider une problématique permettra de ne pas recommencer les mêmes erreurs.
12. Pédagogie du projet : Construire des projets, c'est partir de l'écoute des besoins des gens, puis de l'analyse in situ de la faisabilité de ceux-ci par une équipe. Dans le tiers-monde par exemple, le besoin majeur et légitime sera toujours celui d'argent pour consommer et peu de projets d'autonomie ou de solidarité villageoise. Les projets doivent être modestes, concrets, délimités, et évaluables.

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